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Mémoire, Documentation et Archives de Laghouat

A travers ces pages, vous allez découvrir Laghouat, la porte du désert, une cité saharienne de l'Algérie, une ville du Xe siècle dont le nom a une origine plus ancienne encore. Ceci est un blog où je me contente de commenter des événements, illustrer des faits, partager des documents pour l'histoire dans le but d'aider en documentation nos chercheurs dans leur travaux académiques.

E'safah à travers le temps

Publié le 11 Mars 2016 par Bachir Rouighi

Vue sur le Safah Vue sur le Safah Vue sur le Safah

Vue sur le Safah

Dans une belle oeuvre, Fromentin peint la place du marché de Laghouat, derrière sur les hauteurs, le rocher E'safah où se trouve la maison-foretresse Dar E'safah ou la citadelle de Bensalem, le Chiekh puis Khalifa de Laghouat. Ceci est en 1853 !

A partir de 1860 commence l'édification de la grande mosquée de Laghouat à la place de la maison du maître de la ville (Dar E'safah), avec le même nom (Mosquée E'safah), celui  du rocher-rampe entre les mamelons est et ouest où est adossée la ville ocre surplombant les oasis verdoyantes à cette époque.

En 1874, il ne reste aucune trace de la kasbah de Bensalem, Djamaa E'safah est devenu le nouveau phare de la ville.

Image 1 : Eugène Fromentin. Vue de Laghouat, 1853. Esquisse. Huile sur toile 64.5 x 54 cm. Musé Nationale Zabana, Oran.

Image 2 : ancienne gravure.

Image 3 : Loper Guther. Laghouat, la mosquée, 1946.

                                                                                                                     

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M
Ahmida Mimouni12/03/2016 20:13Répondre<br /> <br /> Je pense qu'il faudrait tenir compte, avec la prudence requise, du récit de Mangin qui prend ses informations chez d'autres, comme Cler, et qui dit notamment:<br /> <br /> "Le général Bouscaren était d’une bravoure remarquable et d’un esprit chevaleresque. Les Arabes l’avaient surnommé Bou¬-Chekara, l’homme au sac, parce qu’il portait au bras gauche un sac rempli de tabac, dont il faisait une grande consommation (?!). Il fumait encore lorsqu’on lui coupa la jambe à la suite de la blessure reçue pendant l’assaut. IL MOURUT QUELQUES JOURS APRÈS DANS UNE PETITE CHAMBRE DE LA CASBAH OU ON L’AVAIT INSTALLE ET OU S’ÉLÈVE AUJOURD’HUI LE FORT QUI PORTE SON NOM." (page 180 du document que j'ai mis en ligne)
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M
bonsoir BACHIR, il faut inviter les enseignants et les étudiants en histoire de contribuer au blog.Qu'avons-nous à ne pas encourager les belles initiatives telles que la tienne?
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